Les maladies parodontales sont des infections bactériennes (microbiennes) qui affectent et détruisent les tissus qui entourent et supportent les dents (le parodonte). Les tissus concernés sont la gencive, les fibres d'attachement (ligament ou desmodonte) et l'os qui supporte les dents.
Ces pathologies sont appelées gingivites si elles concernent uniquement la gencive et parodontites si les tissus sous-jacents en particulier l'os alvéolaire- sont atteints.
Lorsque le tartre et la plaque dentaire s'infiltrent sous les gencives, sur les racines des dents, ils forment des espaces appelés poches. La brosse à dents ne pénètre pas sous la gencive. Une maladie parodontale risque de se développer. Les gencives sont irritées, enflammées.
Les tissus qui supportent les dents peuvent être détruits. Avec la progression de la maladie, les poches s'approfondissent, la gencive et l'os sont détruits. Les dents peuvent devenir mobiles et tomber.
Un nettoyage complet (détartrage) peut être suffisant pour arrêter la progression des parodontites. C’est la première étape indispensable de tout traitement parodontal.
En éliminant les bactéries et le tartre fixés sur les dents et leurs racines (mises à nues par la destruction des tissus de soutien), le dentiste permettra à la gencive qui s’est décollée d’adhérer de nouveau aux dents et de limiter ainsi la progression bactérienne. Il est nécessaire de favoriser la cicatrisation des poches parodontales qui constituent des réservoirs de bactéries.
Ce traitement s’appelle le « surfaçage radiculaire » : il s’effectue en une à deux séances rapprochées, sous anesthésie locale, à l’aide de curettes manuelles ou d’appareils à ultrasons. Ce surfaçage ne sera efficace à long terme que s’il s’accompagne quotidiennement d’un brossage méticuleux, complété par le passage du fil dentaire.
Dans 5 à 10% des cas, le surfaçage radiculaire ne suffit pas à réduire les poches parodontales. Des techniques chirurgicales doivent alors être employées.